Cinéaste et plasticienne belge vivant à Paris, Chantal Akerman est l’une des cinéastes les plus influentes de sa génération et incarne depuis longtemps une icône féministe – une réputation établie avec son premier chef-d’œuvre, Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles. Depuis le milieu des années 90, elle est de plus en plus active en tant que plasticienne et créatrice d’installations filmiques et vidéo.
Charlotte Devillers est une professionnelle de la santé qui travaille auprès de personnes victimes de violence. Elle écrit et réalise avec Arnaud Dufeys leur premier long-métrage On vous croit. Ils développent actuellement un autre film intitulé Plaisir.
Charlotte Le Bon grandit au Québec avant de s’installer à Paris. Elle travaille en tant qu’actrice avec des réalisateurs comme Michel Gondry et Jalil Lespert. Elle tourne ensuite aux États-Unis avec Lasse Hallström, Robert Zemeckis et Sean Ellis. Artiste plasticienne, Charlotte explore l’étrange à travers la peinture, le dessin et la lithographie. Adepte du cinéma de genre, elle écrit et réalise Judith Hôtel, présenté à Cannes en 2018. Falcon Lake est son premier long-métrage.
Chloé Mazlo est une cinéaste franco-libanaise résidant à Paris. Après des études d’arts graphiques aux Arts décoratifs de Strasbourg, elle se spécialise dans la réalisation de films d’animation, au croisement de différentes techniques cinématographiques. Ses courts-métrages ont été sélectionnés dans de nombreux festivals français et internationaux, diffusés à la télévision (France 2, Canal+) et primés à plusieurs reprises. En 2015, Les Petits cailloux a remporté le César du meilleur court-métrage d’animation.
Christian Desmares débute dans l’animation en 1998. Il collabore sur des séries courtes et des publicités avec Je Suis Bien Content, Bibo Fims, Xilam ou DoncVoilà en tant animateur 2D traditionnel, animateur 2D numérique (after effects), character designer, layoutman posing. Depuis 2001, il multiplie les participations sur des longs métrages, Corto Maltese, Lascars, Le jour des Corneilles, Un monstre à Paris. En 2007, il est directeur de l’animation sur Persépolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronneau.
Né en 1948 à Paris, Christian Rouaud a d'abord été professeur de Lettres, puis responsable de formation audiovisuelle dans l'Education Nationale. Durant cette période, il a réalisé des films pour le système éducatif et participé à différents projets sociaux et culturels, notamment un circuit interne de télévision à la prison de Fresnes et la création de l'Association "Audiovisuel Pour Tous dans l'Education" (APTE), qu'il a présidée pendant 5 ans. Il est également l’auteur d'un roman, "La saldéprof" (Editions Syros, 1983).
Christoph Hochhäusler se destinait à l'architecture avant de s'imposer comme l'un des réalisateurs les plus doués d’une nouvelle génération d’auteurs connus sous le nom d’École de Berlin, une dynamique que l’on compare souvent à ce que fut, à la fin des années 1950, la Nouvelle vague française.
Christophe Agou est lauréat du Prix des Editeurs Européens de Photographie en 2010 avec son ouvrage Face au Silence. Il a publié et exposé ses photographies dans des revues internationales (Life, Newsweek, …) et des galeries (MoMa, Jeu de paume, Baf, …). Il est mort à 45 ans juste après avoir terminé le montage de Sans Adieu.
Après des études de cinéma à la Sorbonne Nouvelle, Christophe Cognet a commencé à écrire et réaliser des films documentaires en Afrique, puis en Europe. Il mène depuis presque vingt ans une méditation filmique sur l’art et les images aux limites de l’expérience humaine – une réflexion qui s’est accompagnée de la publication d’articles et d’ouvrages sur ce thème. Il a notamment publié un livre sur les photographies clandestines des camps nazis, Éclats, qui a accompagné la conception de À pas aveugles.
Ciro Guerra est né à Río de Oro, en Colombie, en 1981. Il étudie à l’École de cinéma et de télévision à l’Université nationale de Colombie. À 21 ans, après avoir réalisé quatre courts métrages ayant remporté de nombreux prix et récompenses, il écrit et réalise L’Ombre de Bogotá. Ce premier film est sélectionné dans plus de 80 festivals, parmi lesquels Tribeca, Locarno, Le Caire, Hambourg, Calcutta, Séoul, Rio de Janeiro, il reçoit 15 prix et mentions, et fait partie de la sélection des 10 meilleurs films colombiens des 30 dernières années au festival de Bogotá.
Claire Burger est diplômée de la fémis, en département montage. En 2008, elle réalise Forbach, un premier court-métrage qui remporte le prix Cinéfondation à Cannes et le Grand Prix au Festival de Clermont-Ferrand. Avec Marie Amachoukeli, elle co-réalise C’est gratuit pour les filles – présenté à Cannes (Semaine de la Critique) et lauréat du César du meilleur court-métrage. Sa collaboration avec Marie Amachoukeli se poursuit en 2014, alors qu’elles sont rejointes par Samuel Theis.
Née à Paris, Claire Denis passe son enfance dans plusieurs pays africains. De retour en France, elle découvre le cinéma d’auteur auprès d’un professeur cinéphile. En 1972, elle sort diplômée de l’IDHEC et devient assistante réalisatrice de Robert Enrico, Wim Wenders et Jim Jarmusch. En 1988, son premier film Chocolat est en compétition au Festival de Cannes, et nommé aux César. En 1996, elle reçoit le Léopard d’or à Locarno pour Nénette et Boni. En 2017, Un beau soleil intérieur est présenté en ouverture de la Quinzaine des Cinéastes.
Née à Londres, Claire Simon fait des études d’ethnologie, d’arabe classique et de berbère puis se consacre au cinéma en travaillant comme monteuse. Elle découvre la pratique du cinéma direct aux Ateliers Varan et réalise plusieurs films documentaires. Claire Simon filme les autres qui l’entourent comme des héros, Récréations (1992) et Coûte que coûte (1994) résonneront avec d’autres comme une révolution documentaire dans le cinéma français.
Née en 1970, après des études de lettres, Claire Vassé devient critique de cinéma. Journaliste pour les magazines Positif et Zurban, elle anime et produit également une émission cinéma pour France Culture. Elle enseigne le scénario à la Sorbonne.
Née en 1976 à Auch, Clara Bouffartigue est issue d’une longue lignée d’enseignants. Dès son plus jeune âge, elle fréquente les salles de cinéma et baigne dans la cinéphilie. Diplômée d’études de cinéma à La Sorbonne, elle se tourne rapidement vers le montage. Durant plusieurs années, elle collabore avec de nombreuses équipes comme celles de Claude Berri, de Jean Becker, d’Agnès Jaoui, de Laurent Chevallier... En 2006, elle passe à la réalisation avec Quelques-uns d’entre nous, documentaire tourné en Algérie et totalement autoproduit.
Né a Paris en 1925, Claude Lanzmann est un des organisateurs de la Résistance au lycée Blaise Pascal à Clermont Ferrand en 1943. Il participe à la lutte clandestine urbaine, puis aux combats des maquis d’Auvergne. En 1952, il rencontre Sartre et Beauvoir, avec qui il collabore à la revue Les Temps modernes jusqu’en 1970, année où il réalise Pourquoi Israêl, destiné en partie à répondre à ses anciens compagnons de luttes anti-colonialistes qui ne comprennent pas qu’on puisse vouloir à la fois l’indépendance de l’Algérie et la survie d’Israël.
Claudia Huaiquimilla est une jeune femme chilienne d’origine Mapuche. Les traumatismes vécus dans son enfance et ses racines indigènes font partie des thèmes qu'elle cherche à traiter et à approfondir dans son travail cinématographique.
Elle écrit et réalise son premier court métrage, Saint Jean, la plus longue nuit. Puis elle souhaite profondément parler de la culture mapuche et réaffirmer son identité, elle réalise Mala Junta.
Après des études au Fresnoy, Clément Cogitore développe une pratique artistique à la croisée du cinéma et de l'art contemporain. En 2015, son 1er long-métrage Ni le Ciel ni la Terre est sélectionné au festival de Cannes à la Semaine de la Critique. Il est récompensé par le prix de la Fondation Gan et est nommé aux Césars dans la catégorie Meilleur premier film. En 2017 son documentaire Braguino reçoit le prix Zabatelgi au Festival de San Sebastian et est nommé aux Césars en 2019. La même année, il met en scène Les Indes Galantes à l'Opéra de Paris.
Né en 1989, Clément Schneider suit d’abord une classe préparatoire de cinéma à Nantes. Un bref passage par Louis-Lumière avant d’entrer à la Fémis, dans le département Réalisation. Il profite alors des rencontres et des possibilités que lui offre l’école pour réaliser en 2012 le long-métrage Études pour un paysage amoureux. À la sortie de l’école, il co-fonde Les Films d’Argile afin de préserver son indépendance de cinéaste, tout en travaillant comme projectionniste. Il s’y découvre aussi un goût prononcé pour la production et l’accompagnement des auteurs.