À travers les yeux de sa fille, Patpro va parcourir trois époques de l’histoire de son peuple indigène, au cœur de la forêt brésilienne. Inlassablement persécutés, mais guidés par leurs rites ancestraux, leur amour de la nature et leur combat pour préserver leur liberté, les Krahô n’ont de cesse d’inventer de nouvelles formes de résistance.
Alaina est accablée par son travail d’officier de police dans la Réserve de Pine Ridge. Elle décide de ne plus répondre à sa radio. Sa nièce, Sadie, attend son retour pendant une longue nuit, en vain. Sadie, triste, décide d’entamer son voyage avec l’aide de son grand-père. Elle s’envole dans le temps et l’espace vers l'Amérique du Sud. Elle ne regardera plus de western en noir et blanc, qui ne la représentent pas. Tout lui semble différent quand elle commence à percevoir les rêves d’autres indiens qui habitent dans la forêt.
Rosa est le cœur et l’âme de son quartier populaire du vieux Marseille. Elle partage son énergie débordante entre sa grande famille très unie, son travail d’infirmière et son engagement politique en faveur des plus modestes. Mais à l’approche de la retraite, ses illusions vacillent. Portée par la vitalité de ses proches et par sa rencontre avec Henri, elle va réaliser qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser ses propres rêves, politiques et personnels.
En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenus par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique.
Née en 1970, après des études de lettres, Claire Vassé devient critique de cinéma. Journaliste pour les magazines Positif et Zurban, elle anime et produit également une émission cinéma pour France Culture. Elle enseigne le scénario à la Sorbonne.
Lili et Simon n’habitent pas ensemble.
Lili et Simon s’aiment de ne pas habiter ensemble.
Et puis il y a Abel, l’enfant de cet amour.
Et puis il y a les accidents de l’existence, qui un jour remettent en question leur mode de vie.
Double foyer est leur histoire. L’histoire d’un couple qui croit en l’amour, qui a inventé sa manière de le vivre et tient à le préserver, coûte que coûte.
De nationalité suisso-panamémenne, Andrés Peyrot est diplômé de l’école d’art Tisch de l’université de New York et vit à Paris. Il est monteur et chef opérateur, notamment sur le film Walk AwayRenee de Jonathan Caouette, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes en 2011. Il a filmé et monté de nombreux documentaires artistiques et culturels pour la télévision française. Dieu est une femme est son premier long-métrage en tant que réalisateur.
En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français fraîchement oscarisé pour son documentaire « Le Ciel et la Boue », se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, son épouse et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque. Cinquante ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir « leur » film, devenu une légende transmise par les plus anciens aux plus jeunes. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris...
Rodrigo Moreno est un cinéaste argentin né et basé à Buenos Aires. Il enseigne la réalisation à l’université du cinéma de Buenos Aires et fait partie du comité éditorial de la publication annuelle Revista de Cine, où il écrit également des articles et des essais sur le cinéma. Il s’est également aventuré dans les arts visuels avec la photographie, la vidéo expérimentale et les arts de la scène. Son travail a été exposé au MoMA, au Guggenheim Museum, au Lincoln Center, au Centre Pompidou et à la Haus der Kulturen der Welt.
Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en oeuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaire. Désormais délinquants, leurs destins sont liés.
Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté.
Parcourant les abîmes, le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, à travers les époques, les mythes et les âges. Depuis son enfance, esclave de Sanja et de sa horde barbare, jusqu’à son accession aux sommets de la cruauté́ aux portes de notre monde.
Né en 1983, Felipe Gálvez est un réalisateur, scénariste et monteur chilien qui vit à Paris. Les Colons est son premier long-métrage, qui a fait sa première mondiale dans la sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes.
Terre de Feu, République du Chili, 1901. Un territoire immense, fertile, que l’aristocratie blanche cherche à « civiliser ». Trois cavaliers sont engagés par un riche propriétaire terrien, José Menendez, pour déposséder les populations autochtones de leurs terres et ouvrir une route vers l’Atlantique. Sous les ordres du lieutenant MacLennan, un soldat britannique, et d’un mercenaire américain, le jeune métis chilien, Segundo, découvre le prix de la construction d’une jeune nation, celui du sang et du mensonge.
Alireza Khatami est un cinéaste irano-américain qui vit au Canada. Il a travaillé avec des cinéastes tels qu’Asghar Farhadi. Son premier long-métrage, Oblivion Verses a été présenté à la Mostra de Venise (prix Orizzonti du meilleur scénario et le prix Fipresci). Alireza a également coécrit Until Tomorrow , dont la première a eu lieu au festival du film de Berlin.
Né en 1982 en Iran, Ali Asgari a étudié le cinéma en Italie et intègre également le Berlinale Talent Campus en 2013. Son court-métrage The Baby a été présenté en compétition au Festival du Film de Venise en 2014. Son premier long métrage Disappearance, sorti en 2017, est développé à La Résidence de la Cinéfondation au Festival de Cannes.
Chacun poursuit sa chimère sans jamais parvenir à la saisir.
Pour certains, c'est un rêve d’argent facile, pour d'autres la quête d’un amour passé…
De retour dans sa petite ville du bord de la mer Tyrrhénienne, Arthur retrouve sa bande de Tombaroli, des pilleurs de tombes étrusques et de merveilles archéologiques.
Arthur a un don qu’il met au service de ses amis brigands : il ressent le vide.
Qui est Fanni qui prétend s’être laissée enfermer volontairement à l’Hôpital de la Salpêtrière ? Cherchant sa mère parmi la multitude des femmes convaincues de « folie », Fanni découvre une réalité de l’asile toute autre que ce qu’elle imaginait, ainsi que l’amitié inattendue de compagnes d’infortune.
Le dernier grand bal de la Salpêtrière se prépare. Politiques, artistes, mondains s’y presseront. Dernier espoir d’échapper au piège qui se referme…
Lina Soualem est une réalisatrice et comédienne, née à Paris, d’un père algérien et d’une mère palestinienne. Après des études d’histoire et de sciences politiques à l’Université de la Sorbonne, Lina a travaillé en tant que programmatrice pour le Festival International de Cinéma des Droits de l’Homme de Buenos Aires en Argentine. Son premier long-métrage documentaire Leur Algérie a été sélectionné en première mondiale à Visions du Réel 2020. Lina a joué dans trois longs-métrages des réalisatrices Hafsia Herzi, Hiam Abbass, et Rayhana.
Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour poursuivre son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes.