Rafi, modeste photographe, fait la rencontre d'une muse improbable, Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, ce qui n'était jusque-là qu'un jeu se confond avec la réalité…
Maria n’est plus toute jeune et aide des personnes plus âgées qu’elle. Tirant le diable par la queue, elle ne se résout pas à sa précaire condition et, par-ci par-là, vole quelques euros à tous ces braves gens dont elle s’occupe avec une dévotion extrême… et qui, pour cela, l’adorent… Pourtant une plainte pour abus de faiblesse conduira Maria en garde à vue…
Quelque part en Afghanistan, durant une guerre qui ne dit pas son nom, une femme - d’une trentaine d’années - veille son mari paralysé par une balle dans la nuque. Abandonnée par ses proches, elle prie pour ramener son époux à la vie et s’occupe de ses deux filles. Un massacre chez les voisins la contraint à abandonner son mari et à se réfugier avec ses enfants, dans une maison close tenue par sa tante qui lui apprend comment vivre sous la barbarie des hommes.
Hasan, un réalisateur iranien fan de punk-rock, est au bord de la crise de nerfs. Un mystérieux tueur s’attaque aux cinéastes les plus adulés de la capitale. Sauf à lui. Vexé, Hasan cherche à tout prix à attirer l’attention du coupable pour sauver son honneur.
À l’aube du XXe siècle, le Wild West Show de Buffalo Bill arrive en Italie pour vanter le mythe de la conquête de l’Ouest. Après un rodéo meurtrier et un baiser volé, Rosa et son cow-boy d’amant, Santino, s’enfuient dans la nature italienne, poursuivis par Buffalo Bill. Un western flamboyant au féminin.
Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que "les pires" ?
France, 2039. Une nuit, des activistes traqués par l'État disparaissent sans laisser aucune trace. Julia Bombarth se trouve parmi eux. À son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde totalement inconnu : PLANÈTE B.
Tandis que la planète scientifique cherche un remède contre la disparition des poissons, Daniel Luxet, un biologiste, est hanté par la paternité et le désir d’avoir des enfants. C’est en cherchant une femme qui pourrait être la mère de ses enfants que Daniel tombera sur un étrange
Pompéi, Naples, le Vésuve, des vies sous la menace du volcan. Un rien sépare les tragédies antique et contemporaine, et le passé infuse dans le présent de tous : archéologues et artistes, érudits et commerçants, touristes et scientifiques, dévots et indifférents.
Téhéran, 1958. Depuis que son violon a été brisé, Nasser Ali Khan, un des plus célèbres musiciens de son époque, a perdu le goût de vivre ; il décide de se mettre au lit et d’attendre la mort. En espérant qu’elle vienne, il s’enfonce dans de profondes rêveries aussi mélancoliques que joyeuses, qui, tout à la fois, le ramènent à sa jeunesse, le conduisent à parler à Azraël, l’ange de la mort, et nous révèlent l’avenir de ses enfants.
Pour l'éternité nous entraîne dans une errance onirique, dans laquelle des petits moments sans conséquence prennent la même importance que les événements historiques : on y rencontre un dentiste, un père et sa fille sous la pluie, un homme dans un bus, un couple dans un café, des jeunes qui dansent, Hitler ou encore l’armée de Sibérie... Une réflexion sous forme de kaléidoscope sur la vie humaine dans toute sa beauté et sa cruauté, sa splendeur et sa banalité.
Dans un monde férocement dégradé par l'agriculture industrielle, tout peut encore être possible puisque le réalisateur a même rencontré des paysans heureux, dans la diversité de leurs paroles, de leurs gestes et de leurs sites, mais très proches par le commun de leur engagement : faire autrement pour prendre soin de la terre, pour prendre soin de soi et prendre soin des autres. Il s'agit d'une rupture avec le productivisme dévastateur, loin de contraindre la nature mais de vivre avec, sans l'épuiser ; le retour des haies n'étant pas le moindre signe de ce mouvement.
Un père et sa fille habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à une grande personne, il l’entraine dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparait. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père. Alors elle commence à lui mentir et se laisse aller, jusqu’au bord du gouffre. Le père ne fera pas semblant de ne pas voir.
Florence est une institutrice passionnée, elle a l'énergie et la foi de ses 30 ans et fait avec les moyens du bord pour mener au mieux ses élèves de CM2 jusqu'à la 6ème. Entre le désir de son fils Denis, dans sa classe cette année, de partir vivre avec son père, Sacha un élève que sa mère néglige totalement et toutes les autres situations auxquelles ses élèves sont confrontés, Florence va vivre une année charnière.
Quand on s’aime mais qu’on ne se supporte plus, qu’est-ce qu’on fait ? Simon et Marie sont à bout. Ils hurlent, se menacent, pleurent, et parfois, c’est vrai, Marie en vient à mordre Simon. Est-ce l’usure naturelle du couple ? Le stress de la vie parisienne ? Ou tout simplement leur tempérament névrosé ? Pour ne pas se séparer, Marie et Simon se lancent dans une aventure un peu folle : établir une liste de règles qu’ils devront suivre coûte que coûte... Ils l’appellent la Charte Universelle des droits du couple.
Une fille, un garçon. Elle aime la musique, lui aussi (mais pas la même). Ils se détestent, ils se croisent sans cesse. Et surtout : elle est aveugle, il voit parfaitement.
Un jour, par provocation, il se fait passer pour aveugle auprès d’elle.
Ce qui n’était qu’une mauvaise blague dure, l’amour arrive, la situation se complique, et la supercherie va devenir explosive.
Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plaît aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement hâlé est partout, de la tribune des Nations-Unies à New York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique.