Alma voyage depuis les Pays-Bas jusqu'à la Bosnie pour rendre visite à son père qu'elle n'a jamais rencontré. Accompagnée de son cousin et d’un ami, elle s’embarque dans un road-trip imprévisible au cœur du pays.
Avec Take Me Somewhere Nice, je voulais explorer les thèmes de l'identité, de la migration et des relations Est-Ouest de façon décalée. En tant que réalisatrice hollandaise avec des racines bosniennes, je me sens parfois schizophrène quand on en vient aux questions d'identité et de nationalité. Je voulais exprimer ce sentiment à travers le cinéma, et même le célébrer. En jouant avec les stéréotypes des migrants, de la féminité et des Balkans, en les refusant ou les mélangeant, je voulais que le spectateur prenne conscience que notre réalité est une construction qui peut évoluer. Nous pouvons devenir qui nous voulons une fois que nous réalisons que nous pouvons construire notre propre réalité.
Ena Sendijarević est une réalisatrice hollandaise d'origine bosnienne. Après des études de cinéma à l'Université d'Amsterdam puis à la Freie Universität de Berlin, elle obtient son diplôme de la Netherlands Film Academy en 2014. Ena Sendijarević s'est faite remarquer par plusieurs court-métrages (Travelers Into the Night en 2013, Fernweh en 2014 et Import en 2016) qui ont voyagé et remporté de nombreux prix dans des festivals dont la Quinzaine des réalisateurs et le Festival de Toronto. Son dernier court-métrage a représenté les Pays-Bas aux Oscars 2017. Take Me Somewhere Nice est son premier long-métrage.
2015 Import (CM)
2014 Fernweh (CM)
2013 Travelers Into the Night (CM)
Sonata Films