Dans un monde férocement dégradé par l'agriculture industrielle, tout peut encore être possible puisque le réalisateur a même rencontré des paysans heureux, dans la diversité de leurs paroles, de leurs gestes et de leurs sites, mais très proches par le commun de leur engagement : faire autrement pour prendre soin de la terre, pour prendre soin de soi et prendre soin des autres. Il s'agit d'une rupture avec le productivisme dévastateur, loin de contraindre la nature mais de vivre avec, sans l'épuiser ; le retour des haies n'étant pas le moindre signe de ce mouvement.