« Mes enfants, » avait dit le vieux Gorcha avant de partir, « attendez-moi six jours. Si au terme de ces six jours je ne suis pas revenu, dites une prière à ma mémoire car je serai tué au combat... Mais si jamais, ce dont Dieu vous garde, je revenais après six jours révolus, je vous ordonne de ne point me laisser entrer, quoi que je puisse dire ou faire, car je ne serais plus qu'un maudit Vourdalak ». C’est dans une famille en proie à l’angoisse, au terme du sixième jour, que trouve refuge le Marquis Jacques Antoine Saturnin d’Urfé, noble émissaire du Roi de France…
« Parmi ses points forts, la nouvelle nous raconte que les Vourdalaks boivent uniquement le sang des gens qu’ils aiment, pervertissant aussi l’amour.
Derrière ces Vourdalaks, nous évoquons ainsi une horreur beaucoup plus réelle et effrayante : celle de la famille toxique et conservatrice, quand le mensonge et la dissimulation s’y développent.
Nous souhaitons que ce film parle d’ouverture et de libération, mais surtout qu’il soit jouissif et excitant y compris dans ses moments les plus horribles, et que la face cadavérique et le mâchonnement du vieux Gorcha hantent les spectateurs... sinon jusqu’à leur trépas, au moins jusqu’à ce qu’ils aillent se coucher. Bonne nuit. » Beau,A
Né à Paris en 1981, Adrien Beau étudie d’abord les Arts du Spectacle à Paris 8. A partir de 2005 il travaille comme designer chez John Galliano et Christian Dior. Après un passage en 2008 par la mise en scène de théâtre (Andromaque), il réalise deux courts-métrages horrifiques en 2009 et 2011, La Petite Sirène et Les Condiments Irréguliers. Artiste plasticien, il collabore souvent avec Agnès b. qui expose régulièrement son travail. Le Vourdalak est son premier long-métrage.
2011 Les condiments irréguliers (CM)
2009 La petite sirène (CM)
Distribution | The Jokers Films | 01 84 25 95 65 | www.thejokersfilms.com