Venise, hiver 1943. La Résistance italienne prépare un attentat contre le siège de la Kommandantur allemande. Un homme, surnommé l’Ingénieur, y joue un rôle déterminant. Bien que l’explosion soit meurtrière, elle n’atteint pas les cibles désirées : le commandant allemand en réchappe et une prostituée vénitienne y laisse la vie. Le lendemain, les autorités réagissent en menaçant de fusiller des otages si l’Ingénieur ne leur est pas livré.
« Je n’ai pas voulu écrire une histoire spécifiquement italienne mais traiter un cas général, valable dans tous les pays et placer au centre du problème des rapports entre l’action et la morale, entre l’action politique pure et l’activité de guerre et de résistance. Je n’ai pas voulu faire une épopée révolutionnaire mais plutôt un film de réflexion idéologique et morale. »
(Gianfranco De Bosio, Les Lettres Françaises, 06/06/1964).
Né en 1924 à Vérone Gianfranco de Bosio a fait ses études à l'université de Padoue. Après l'Armistice de Cassibile (1943), il devient une figure de proue de la résistance en Vénétie et un membre du Comité de libération nationale de Vérone pour la Démocratie chrétienne. À la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945), il renonce à une carrière politique en faveur de son collègue Giulio Andreotti pour se consacrer au théâtre en fondant le Teatro dell'Università di Padova. Il dirige le Teatro Stabile di Torino (it) de 1957 à 1968. En 1963, il remporte le prix de la critique italienne au Festival du film de Venise avec Il terrorista. Il ne revient au cinéma qu'en 1971 avec une adaptation burlesque de Ruzante : La Betía ovvero in amore per ogni gaudenza ci vuole sofferenza.
1971 : La Betìa ovvero in amore, per ogni gaudenza, ci vuole sofferenza
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