Max, 8 ans et Leo, 5 ans quittent le Mexique pour les Etats-Unis avec leur mère Lucia à la recherche d'une meilleure vie. Ils passent leurs journées à l'intérieur d'un petit appartement en attendant le retour de leur mère qui travaille sans relâche. Lucia leur fait la promesse de les emmener à Disneyland, rêve auquel ils s'accrochent durant leurs longues journées de solitude.
Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère Amparo arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, à la frontière du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait dans leur nouvelle maison. La famille est hantée par cet étrange secret et découvre que l’île est peuplée de fantômes.
A la fin de l'été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle. La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d'équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication. Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l'hiver. Mais elle n'a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l'occasion pour s'inviter dans l'aventure.
Des jeunes, accompagnés de leurs parents, consultent au Centre Claude Bernard. En souffrance, ils ont entre 3 et 27 ans : ils s'agitent, ils ne veulent plus aller à l'école, ils n'ont pas d'amis, ils s'auto-sabotent… Derrière leurs symptômes, aux prises avec leurs émotions et leurs fantasmes, ils interrogent ici leurs liens familiaux pour grandir. Il était une fois, des familles qui avaient peur du loup… Loup y es-tu ?
Andrew Kötting réalise un film autour de son quotidien à Louyre dans les Pyrénées françaises, dans une vieille ferme abandonnée où chaque année il passe plusieurs mois avec sa femme et leur fille Eden. Eden, souffrant du syndrome de Joubert, est au centre du film. Elle dessine, chante, joue ; elle offre à penser, elle offre à ressentir. Kötting médite sur l’isolement, la nature parfois rude, l’absence bien sûr, et célèbre cette maison délabrée qui est un havre de paix pour toute la famille.
Hua, étudiante chinoise, habite à Paris depuis peu.
Un jour, elle rencontre Mathieu, un jeune ouvrier qui tombe amoureux d’elle. Commence alors une histoire d’amour intense et passionnelle. Cette relation déstabilise Hua qui décide de repartir en Chine. Jusqu’à ce qu’elle prenne conscience de l’importance qu’a prise Mathieu dans sa vie.
Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel –sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie.
A la suite d’un entretien d‘embauche qui se passe mal, Lulu largue les amarres et prend la route en laissant son mari et ses trois enfants. Mais être une aventurière, ce n’est pas si facile. En chemin, notre discrète héroïne va faire trois rencontres décisives : un repris de justice protégé par ses frères, une vieille qui s’ennuie à mourir et une employée harcelée par sa patronne. La surprise de l’amour, le réconfort de la complicité féminine et une compassion mal placée seront les trois mouvements de cette fugue qui vont aider Lulu à retrouver une ancienne connaissance : elle-même.
C'est l'été, à Montpellier. Luna, 16 ans, vient de décrocher son CAP maraîchage horticulture. Elle traine son ennui avec Ruben et sa bande jusqu'au jour où elle va oser s'en affranchir grâce à la rencontre avec Alex, un jeune garçon solitaire, graffeur et trompettiste.
Mara, une mère célibataire de trente ans originaire de Roumanie, travaille comme infirmière aux États-Unis. Elle ne possède qu’un visa temporaire – déjà expiré – mais suite à son mariage avec Daniel, un de ses patients, Mara se sent enfin le droit de partir elle aussi à la poursuite du célèbre rêve américain…
Une réalisatrice décide de tourner, là maintenant tout de suite, un documentaire sur le lutinage –aussi appelé polyamour, polyamorie, ou l’art des amours plurielles. Jouant avec les émotions et les sentiments –surtout ceux des autres– brouillant les pistes entre réalité et fiction, elle prend des risques dont elle ne mesure pas toujours les conséquences.
Deux adolescents se retrouvent un samedi soir pour zoner ensemble. Alors qu’ils traversent Paris, les rencontres et désillusions s’enchainent jusqu’à les pousser à s’interroger sur les sentiments qu’ils éprouvent…
Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.
En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleurs, recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire, et Déa, une fillette aveugle. Quelques années plus tard, ils sillonnent les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine est la vedette. Partout on veut voir ‘l’Homme qui rit’, il fait rire et émeut les foules.